LAFFOND CARLOS

LAFFOND CARLOS

Carlos Laffond y Díaz-Albó, qui signait juste Carlos Laffond, mais aussi D. Albó ou Ladial, est né à Madrid en 1929.
Sa carrière commence en 1944 avec divers récits d’aventures publiés dans les récits complets au format à l’italienne de l’éditeur Tritón.
Parallèlement, il travaille aussi avec son frère aîné José, dit Pepe Laffond, dans les Ginesito (avec Satanás comme série principale) ou Diamante Negro des éditions Rialto.
Jusqu’à la fin des années 1950, il réalise de courtes séries réalistes en Espagne, comme Dinah en la reina de Angkor ou Guillermo (1954), Juan Aventuras ou Drake el pirata (1955), et Numancia (1957).
C’est alors qu’il décide d’émigrer pour fuir la consolidation de la dictature franquiste dans son pays d’origine. Il choisit de s’installer en France, travaillant pour La World’s Presse : l’agence du Liégeois Georges Troisfontaines qui fournit le journal belge Spirou.
Entre 1956 et 1959, il illustre de nombreuses didactiques Belles Histoires de l’Oncle Paul scénarisées par Octave Joly.
Toujours pour Spirou, il illustre la série moyenâgeuse Thierry le chevalier écrite par Jean-Michel Charlier, entre 1957 et 1961.
Prolifique, Carlos Laffond travaille aussi pour l’agence Opera Mundi où il y réalise des bandes dessinées destinées à la presse quotidienne (comme La Casaque noire dans L’Aurore, en 1956) ou au Journal de Mickey : La Revanche de Robin des Bois (en 1959) et La Mer est grande, Viking (1960), sur des textes de Pierre Fallot.
Ensuite, à partir de 1961, il se recycle dans la production de petits formats chez Artima (Sissi, en 1960) et Imperia (Oliver et Kit Carson ou encore Ögan et Kalar).
À l’exception d’une participation à un titre de la collection Joyas Literarias Juveniles publié par la maison d’édition barcelonaise Bruguera en 1974, ces pockets sont les dernières bandes dessinées réalisées par Carlos Laffond avant son décès, oublié de tous et surtout du milieu qui l’a employé pendant trente ans, en 1979.

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