FONT ALFONSO

FONT ALFONSO

Né en 1946, Alfonso Font rejoint très jeune le monde de la bande dessinée. À 18 ans il dessine pour la revue Hazanas del Oeste (certaines de ces histoires seront publiées en France dans Flèche noire aux éditons Aredit). Il signe ensuite des récits pour les marchés nordique, britannique et américain. En compagnie de Echevarria il dessine une nouvelle série Geminis pour l’Espagne (qui sera publiée en France dans « Marouf » sous le nom de « Phil Jackson » et dans la revue « Virus »).
En 1975, une nouvelle vie commence ; il s’installe à Paris et rencontre le jeune scénariste Patrick Cothias. Ensemble ils vont travailler pour la revue « Pif-Gadget » et créer les séries, « Sandberg, Père et fils ». Avec le scénariste Solet et un compatriote espagnol Carlos Gimenez, il réalise les dossiers mystères. Il entreprend par la suite avec Roger Lecureux et durant 3 ans « Les Robinsons de la Terre », série futuriste toujours chez Pif.
Il crée un grand nombre de récits inédits en album notamment dans « Super-As » avec « Les compagnons d’Atlantis » et dans « Scop ».
Il travaille aussi avec l’Espagne et dessine « Tequila Bang » (qu’on retrouvera ainsi que le début de « Geminis » en France dans l’éphémère revue « Virus » »), ainsi que « Sylvestre » sur un scénario de Mora.
En 1979 pour l’éditeur Pif il adapte avec Bertrand Solé deux histoires de Jules Verne dans l’album collectif Jules Verne en Bande dessinée.
Dans les années 1980, son œuvre prend de la maturité : apparaissent pour la première fois les personnages de « Clarke et Kubrick » dans divers journaux espagnols et dans « Circus ». Trois albums de « Clarke et Kubrick » verront le jour chez Glénat. Ces deux héros loufoques sont les pionniers de l’humour dans la science-fiction.
Il dessine par ailleurs « Carmen Bond », petites histoires coquines pour l’Espagne, publiées chez Circus et en Album chez Magic-Strip. Sa passion pour la science-fiction va le pousser à réaliser seul « Le Prisonnier des étoiles », série fantastique décalée où un amnésique se faisant manipulé découvre la vérité avec l’aide d’une ravissante rebelle.
Il élabore ensuite une série inédite en France : « Juann Polynesio » puis « Jon Rohner », histoire d’un aventurier dans les îles caraïbes. Un seul album sur trois réalisés sera publié en France aux éditions Soleil sous le titre « Le sang du Volcan ».
On retrouve Alfonso Fontana en compagnie de son ami Patrick Cothias dans le magazine « Circus », sur la série « Alise et les Argonautes », fable sur un monde fait de manipulés et de manipulateurs (deux albums chez Glénat).
Pour le magazine Pilote et Charlier il crée « Elle s’appelle taxi ». Alfonso Fontana s’attaque au dur métier de journaliste d’investigation avec les aventures d’une ravissante reporter. Deux albums de cette série sortiront chez Vaisseau d’Argent et un chez Dargaud. Ses dernières réalisations sont en espagnol et Italien.
Il démarre sa collaboration avec les éditions Sergio Bonelli sur la série « Tex » par un album Géant et un « Almanacco Tex » puis sur la série régulière mensuelle. Les éditions 24×36 publient un album inédit « Bri d’Alban » (sortie juin 2001). Le magazine Hop n°54 consacre son dossier à Alfonso Fontana avec une bibliographie exhaustive. Cet auteur espagnol a une production extraordinaire. Il a publié dans un grand nombre de revues en France et à l’étranger.

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